jean-hugues harbonnier

Son parcours

Après 5 années aux Beaux Arts de Lorient (1985-1991) où sa premiere rencontre avec le verre s’est effectuée parallèlement à cet enseignement dans l’Atelier de vitraux de Jean-Pierre Le Bihan à Quimper ; Jean Hugues Harbonnier poursuit sa formation au sein de l’Académie des beaux arts de Wroclaw (1991-1994), reconnue pour ses compétences dans les techniques du verre. Puis il se perfectionne à Sars-Poteries (59) en 1994 et 1995 :
– Stage de pâte à verre avec Ribak
– Stage de Fusing et de thermoformage avec Van Den Haam.

 

Son travail

Il crée son entreprise « L’en Verre du Décor » en février 1996 à Pont Scorff au sein de la cour des métiers d’Art.
Jean Hugues Harbonnier mène à la fois une activité de création et de restauration de vitraux.
Depuis une décennie il s’est spécialisé dans la sculpture. Son travail du verre est corps à corps avec la matière, tout de force intuitive, de désir sublimé avec une profonde volonté de le partager.
Ses dernières créations « Les Portes » symbolisent une invitation au passage spirituel : libre à chacun de trouver sa propre porte, faire ses choix et aller à la rencontre de soi, se laisser submerger, envelopper…

Marie-Christine Rigaux

 

Son parcours

Après des études universitaires, en histoire et en sociologie, la sensibilité artistique exprimée depuis toujours ne peut se masquer davantage. Le tournant est brutal, la décision instantanée un certain jour de 1994 devant l’École des Beaux Arts de Quimper…
Il devient nécéssaire d’assumer cette expression artistique qui se traduit tout au long de ces années de beaux arts par un travail de plus en plus précis sur la « transparence ». Cela l’amène à choisir une formation professionnelle dans le vitrail au CFTA de Gennevilliers 1989 – 1990). A l’issu de cette formation, elle approfondie son expérience professionnelle dans un atelier espagnol (1991), puis en réalisant des maquettes pour un atelier allemand (DERIX 1990-1991), et enfin elle apprend la méthode dite « Tiffany » dans l’Atelier de Françoise Le Maitre-Arnault à Guipavas.
Après ces expériences variées, une bourse de la SEMA lui permet de réaliser une formation complémentaire dans les techniques du « fusing » et du « thermoformage » dans l’Atelier de Jean-Hugues Harbonnier à Pont Scorff en 1997-1998.

 

Son travail

« …Un instant entre deux mouvements… » c’est ainsi que je définis mon travail en résonance à une lecture de Virginia Woolf…suspendre le temps pour mieux s’y ajuster, lui redonner toute sa dimension, sa respiration.
Il s’agit principalement de « vitraux-mobiles« , destinés à être placés devant une baie, entre deux espaces, devant un mur clair.
Ces vitraux utilisent essentiellement des verres incolores, mettant davantage en valeur l’aspect minéral des verres structurés ou thermoformés, et tous les jeux de matière ou de lumière qu’ils engendrent.

 

La technique Tiffany

Cette approche du verre devient comme un cheminement au sein de la transparence, où des éléments tels des galets, des plumes, des photos, etc… se croisent dans un équilibre fragile ou le temps semble suspendu.
La technique d’assemblage est dite « Tiffany« , les différents éléments sont sertis par un ruban de cuivre adhésif et reliés ensuite entre eux par une soudure à l’étain. Cette méthode permet surtout d’associer toutes sortes d’éléments autres que le verre.
Marie Christine Rigaux utilise aussi les techniques de fusing et thermoformage, notamment dans ce qu’elle nomme les « boites-poèmes », sortes de petits « Haïkus », petites fenêtes sur l’au delà de soi. Ce travail se décline égalment en petits objets de parure, là auss, une histoire de rencontres…